Un événement majeur centré sur le climat se déroule à Paris, sous le nom de PhotoClimat. Le centre d’activités est l’Académie du Climat et à l’intérieur du bâtiment de l’académie, toutes sortes d’activités ont été organisées. Le bâtiment de l’académie est vraiment magnifique. Ce genre d’occasion me donne une carte blanche pour entrer et me promener.
Je vois une belle architecture et dans l’une des salles de classe, des cours sur le climat sont dispensés à des lycéens. C’est classique, les élèves sont attentifs à l’enseignant, avec des ordinateurs portables pliés devant eux. Dans le jardin de l’académie, des tableaux artistiques et bricolés sont suspendus, encadrés par du bois provenant de palettes. Les activités du jardin sont liées au climat d’une manière ou d’une autre, comme le tressage d’un sous-verre à partir d’une corde d’escalade usagée. Ainsi, le thème de la durabilité est au moins abordé.
Des tableaux sont accrochés à plusieurs endroits, en lien avec plusieurs grands thèmes. Alors que je me dirige vers la place de la Bastille, je me demande ce que l’on peut dire du lien entre Paris et le climat – après tout, c’est ici qu’a été conclu le premier véritable accord sur le climat. Du côté positif, je vois des cyclistes, un bon nombre de scooters électriques et quelques voitures électriques. Bien sûr, le métro a toujours été électrique, mais c’est déjà pas mal. Le diesel et l’essence klaxonnent dans les rues, ce qui empêche de tirer des conclusions.
Les tableaux de la Bastille traitent de la position sociale des femmes et du féminicide. En soi, ce sont des sujets très importants. Le lien avec le climat ne m’apparaît pas immédiatement. L’une des photos qui me frappe particulièrement est celle d’une femme dans une banlieue délabrée d’Iran. Je reconnais Téhéran. La femme est chanteuse, mais elle n’est jamais autorisée à se produire devant un public.
Je reçois également des photos sur mon téléphone. C’est le jour où nous cueillons normalement des pommes pour mon anniversaire. Mais oui, je ne suis pas là-bas, mais ici. Comme il serait dommage de laisser tomber toutes les pommes sur le sol et de les laisser périr, il y a quand même une journée de cueillette des pommes. À en juger par l’apparence, les cueilleurs s’amusent.
Et franchement, ces photos me plaisent plus que celles de PhotoClimat.
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