Tout le monde semble en souffrir. En particulier chez les personnes à la maison, je détecte beaucoup de démangeaisons d’empathie. Des articles de journaux et des vidéos nous parviennent. Quelqu’un réussit également à signaler que les Parisiens évitent autant que possible le métro numéro 8. Pourquoi ? À cause des insectes ? C’est l’une de ces lignes dont les wagons sont relativement anciens. Et là où tous les autres métros ouvrent leurs portes d’eux-mêmes, ici il faut d’abord donner un coup de manivelle au cadran pour que la porte s’ouvre. C’est une raison suffisante pour éviter le numéro 8.
Une prise de voix douillette, semble-t-il, dans un temps de concombre prolongé par la chaleur de l’été indien. D’autant plus que nous sommes à la veille des Jeux Olympiques. Je dois dire honnêtement que pour moi, Paris est inextricablement lié à la vermine. La première chambre d’hôtel que j’ai occupée dans cette ville a répondu à toutes mes attentes. D’une certaine manière, elle m’a rapproché de George Orwell, qui a également écrit sur la vermine lors de son séjour ici.
La vérification des faits vient involontairement d’une de mes sœurs. Elle m’a envoyé la photo d’un insecte qu’elle avait attrapé il y a longtemps et qu’elle avait conservée pour la montrer à son propriétaire. Aujourd’hui, cette photo est à nouveau utile. En regardant les vidéos du métro, avec cette photo en pièce jointe, les punaises filmées ne ressemblent pas du tout aux punaises redoutées.
À Paris, les gens sont plus préoccupés par les rats en ce moment. Comme les insectes, ils sont très difficiles à contrôler. Dans tous les parcs, des affiches avertissent : “Stop aux rats ! Les déchets laissés au sol attirent les rongeurs”. Pour l’instant, cela me semble être un problème au moins aussi important.
En fin de compte, cela ne me dérange pas tant que cela. Et les nombreux messages que je reçois de la part de retardataires bien-aimés, je les vois comme des expressions sincères d’un profond désir de sympathie.